JARDINS DES COTEAUX DES LACS

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COCCIBELLE (la coccinelle)

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Salut les jardiniers.

L?or de l?émission "votre jardin" sur RMC 103.1 du samedi 14.11.2009. Un sujet était consacré à la coccinelle asiatique. Cette coccinelle importée par l?homme car plus vorace que nos coccinelles indigène. Elle cohabite très bien avec nos petite bette a bon dieu mais le problème est dé que les pucerons ont été tous dévorer elle s?attaque volontiers a nos coccinelles. Je vous invite a podcaster l?émission "votre jardin" sur RMC 103.1 du samedi 14.11.2009 partie 2, mètre le curseur sur 27.45 minutes. L?or de l?émission les journalistes ont parlé que les ingénieurs de l?INRA ont crée une nouvelle coccinelle appelée coccibelle. Cette coccinelle est désailée se qui la rent sédantaire. J?ai voulu en savoir plus, je me suis connecter sur le site de l?INRA et j?ai trouvé un article sur la coccibelle.

Cordialment et bon jardinage jfm13

Invasion par les coccinelles asiatiques
Environnement - Octobre 2007




Comment la coccinelle asiatique est-elle arrivée en Europe ? Pourquoi pullule-t-elle en ce moment ? Quelles sont les routes de l?invasion ? Comment s?en débarrasser ? Trois chercheurs* de l?Inra de Montpellier et de Sophia-Antipolis répondent à nos questions?



Dans le Nord Est de la France et le Bassin parisien, on assiste à des pullulations de coccinelles d?origine asiatique. Elles se regroupent par centaines ou milliers sur les murs des habitations ou à l?intérieur pour y passer l?hiver. Ces pullulations ont déjà été observées en Belgique en 2001 et se sont renouvelées et amplifiées depuis. Elles ont été observées dans le Nord Est de la France en 2004, elles y sont particulièrement fréquentes cette année et atteignent désormais le Bassin Parisien.

Sont-elles dangereuses dans les maisons ?

Les coccinelles asiatiques ne se nourrissent pas et ne se reproduisent pas dans les maisons. Elles les quittent au printemps. Elles n?abîment donc rien (sauf des taches jaunes si elles sont écrasées). Lorsqu?elles sont dérangées, elles peuvent émettre une substance malodorante et toxique pour leurs prédateurs, mais sans danger pour l?homme. Aux États-Unis, des rares cas d?allergies à ces coccinelles ont cependant été signalés.

Posent-elles problème dans l?environnement ?

Très polyphage et très vorace, la coccinelle asiatique est capable de résister au froid et semble capable de s?adapter à de nombreux milieux. Dans certaines zones envahies, elle devient l?espèce de coccinelle la plus abondante, et menace ainsi, au moins transitoirement, l?équilibre des écosystèmes. En s?attaquant occasionnellement aux fruits comme le raisin, elle peut diminuer la qualité de la vendange.

Qui est cette coccinelle ?

Cette coccinelle d?origine asiatique s?appelle Harmonia axyrdis. Comme ses cousines européennes, elle dévore les pucerons, ce qui en fait une alliée intéressante pour la lutte biologique. Et comme toutes les coccinelles, elle passe l?hiver à l?état adulte. Elle se reproduit au printemps et pond des ?ufs qui donnent naissance à des larves qui se nourrissent elles aussi de pucerons. Plusieurs cycles de reproduction peuvent se succéder jusqu?à l?automne.
La coccinelle asiatique peut s?attaquer à d?autres insectes que les pucerons (des psylles, des cochenilles, mais aussi des larves d?autres coccinelles) ainsi qu?aux fruits de manière plus anecdotique.

Comment est-elle arrivée en Europe et comment est-elle devenue une espèce invasive ?

Les populations qui sont actuellement observées dans la nature sont des populations acclimatées chez nous mais, au départ, la coccinelle asiatique est un insecte exotique, introduit de manière localisée en Europe pour lutter contre les pucerons. Importée en Europe par l?Inra en 1982, cette espèce, Harmonia axyridis, a ensuite été produite et distribuée par plusieurs entreprises pour les horticulteurs et les jardiniers en Europe. Toutefois, l?origine des populations envahissantes et les mécanismes évolutifs impliqués restent des questions non résolues.
En effet, si l?introduction pour la lutte biologique constitue bien l?une des hypothèses étudiées pour expliquer ces invasions, les délais entre les premières introductions, ciblées, et le début de l?acclimatation au nouvel environnement soulèvent néanmoins des questions quant à l?origine des populations invasives. Aux États-Unis par exemple, Harmonia axyridis a été introduite en tant qu?agent de lutte biologique dès 1916, mais les premières populations acclimatées n?ont été observées qu?à partir de 1988. En Europe, on retrouve un décalage temporel non négligeable entre le début de l?utilisation comme agent de lutte biologique (années 80) et les premières observations dans la nature (début des années 2000). La possibilité d?une (ou plusieurs) introduction(s) accidentelle(s) n?est donc pas à exclure. Ce d?autant plus qu?Harmonia axyridis est présente dans de nombreux pays qui constituent autant de sources potentielles : outre les zones envahies (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Afrique du Sud), son aire de répartition naturelle s?étend du Kazakhstan au Japon, et du sud de la Chine à la Sibérie du Sud. L?Inra mène des recherches pour élucider l?origine des invasions en France.

Qu?en est-il aujourd?hui de la lutte biologique à l?aide des coccinelles asiatiques ?

Des travaux de l?Inra menés dans les années 1990 ont permis de mettre au point une souche incapable de voler, donc sédentaire, qui est commercialisée par la société Biotop, depuis 2000, sous le nom de Coccibelle. Cette dernière est donc toujours disponible dans le commerce pour les agriculteurs ou les particuliers.

Que faire pour s?en débarrasser dans les maisons ?

Les coccinelles partent dès le début du printemps. Si elles ne gênent pas, on peut les laisser sur place. Sinon, on peut les déloger pour les capturer et les relâcher à l?extérieur dans un endroit où elles ne gêneront pas. Placées quelques heures au congélateur, elles meurent.

Quelles sont les recherches en cours à l?Inra ?

Un projet de recherche, prévu sur la période 2007-2010, vient de démarrer à l?Inra. Il associe des équipes de Montpellier et Sophia-Antipolis afin de comprendre les facteurs qui déterminent le succès invasif de la coccinelle asiatique Harmonia axyridis. Dans un premier temps, le travail consiste à retracer les routes d?invasion de cette coccinelle en Europe et plus généralement au niveau mondial. Pour cela, les populations natives et invasives sont caractérisées à l?aide de marqueurs génétiques. D?autres travaux portant sur l?analyse de traits d?histoire de vie de cette coccinelle (fécondité, croissance, capacité de survie, etc?) sont également prévus afin de mieux cerner les mécanismes clefs à l?origine du succès envahissant de cet insecte.

Qui contacter à l?Inra pour indiquer la progression des pullulations ?

Éric Lombaert
Inra - Centre de Recherches de Sophia Antipolis
400 Route des Chappes - BP 167
06903 Sophia Antipolis Cedex France
lombaert@sophia.inra.fr

Un site Web dédié, "L'observatoire français d'Harmonia", animé par Vincent Ternois, permet la centralisation de telles informations :
http://perso.orange.fr/vinc.ternois/cote_nature/Harmonia_axyridis/index.htm

* Présentation des trois chercheurs :
? Arnaud Estoup est directeur de recherche au Centre de biologie et de gestion des populations (Inra, Montpellier) et responsable du projet de recherche Inra sur l?origine des invasions de coccinelle asiatique et les mécanismes évolutifs impliqués.
? Éric Lombaert est ingénieur d?étude à l?UMR Interactions Biologique et Santé Végétale (Inra, Sophia-Antipolis) et mène des recherches dans le cadre du projet sur l?invasion par les coccinelles asiatiques.
? Benoit Facon, post-doctorant à l?Inra de Montpellier, dédie ses recherches à ce projet.

Rédaction : Arnaud Estoup (1), Éric Lombaert (2), Benoit Facon (1) et Mission communication

Unités : (1) Centre de Biologie et de Gestion des Populations, Montpellier et (2) UMR Interactions Biologique et Santé Végétale, Sophia-Antipolis

Département : Santé des plantes et environnement


Date de création : 30 Octobre 2007
Date de dernière mise à jour : 21 Octobre 2008
jfm13 le papé jardiner amateur

( Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous empruntons la terre de nos enfants.)
Antoine de St-Exupéry
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